Les limites du ROi

Les limites du ROi

Les limites du ROi des investissements en immobilisations incorporelles suscitent un intérêt croissant pour le développement de méthodes d’analyse de valeur autres que les méthodes financières.

C’est dans cette optique que les sociétés CISCO et Verizon ont tenté de définir une nouvelle mesure: le retour sur la collaboration (ROC). Ce dernier mesure l’impact de la collaboration sur des domaines fonctionnels clés ou des entreprises.

Il peut être utilisé pour mesurer la collaboration dans le développement des ressources humaines, les ventes, les relations publiques, etc.
Alors que le ROi mesure les ressources financières consacrées à un projet donné, le ROC suit quant à lui la quantité d’améliorations résultant d’un investissement financier dans le domaine collaboratif.

La première est une mesure objective, depuis une mesure de résultat, tandis que la seconde est une mesure de processus.
Ainsi, si l’exercice ROC est plus difficile que celui du ROi, il est tout aussi pertinent et, avec les bons indicateurs, une organisation peut mieux gérer les projets 4.0.

Le ROC est également différent selon le nombre d’employés dans une organisation. Tout comme l’utilisation de technologies plus traditionnelles, par exemple le téléphone, elle évolue en fonction du nombre d’utilisateurs ou de collaborateurs dans l’entreprise.
Dans le contexte des technologies 4.0 dont la masse critique peut justifier l’adoption «naturelle» par les pairs, le ROC devient de plus en plus élevé avec l’arrivée d’un nouveau membre, ce qui valorise l’utilisation et l’entretien de la communauté.